Des poubelles pédagogique
Lors de son passage dans le village, Catherine a constaté que les poubelles installées l’année dernière étaient toutes utilisées, un constat encourageant. La seule exception est celle de l’école secondaire, placée dans un endroit peu accessible et vide, au moment du passage de Catherine. Cette école devrait être exemplaire, pourtant, étant celle qui profite, pour le moment, le plus de la générosité de l’association !
Bien sûr, pas de tri sélectif, dans ces poubelles, pour le moment, mais chaque chose en son temps. L’opération CLEAN DADIYA devrait contribuer à accélérer l’apprentissage « des bons gestes ».
Catherine, accompagnée d’Ummed et de Madan, son cousin, enseignant à l’école secondaire, s’est rendu la semaine dernière à Reengus chez le ferronnier pour voir l’avancement de la fabrication des 5 poubelles encore à installer dans les écoles. Pour mémoire, notre budget 201 n’avait pas permis la fabrication de toutes les poubelles.
Nous nous sommes ensuite rendu chez un peintre en lettres qui nous a fait la démonstration qu’il pouvait, à main levée, peindre le logo CLEAN DADIYA sur chaque poubelle, ainsi que les mentions « plastic » et « paper ». Le pochoir s’avère parfaitement inutile ! Il a même trouvé en trois mélanges, au milieu de ses pots d’un autre âge, les trois teintes de vert du logo.
Une palette antediluvienne mais aux résultats surprenants
A main levée, quelques traits et l'esquisse du logo apparaît
A cinq minutes à peine, étonnant.
Dès l’après midi de notre rencontre il était déjà dans le village pour estimer la charge de travail à faire sur les poubelles déjà en place. Il s’est mis à la tâche ce matin même pour terminer en temps et en heure. Un pas de plus vers le tri sélectif. Il terminera pas les poubelles actuellement en fabrication, avant leur transport au village.