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Dadiyavenir
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  • Dadiyavenir est une association qui a pour objet de contribuer à l’amélioration de l’éducation, en Inde, et, plus particulièrement dans la région du Shekhawati au Rajasthan, en élaborant et en réalisant des projets en partenariats avec des acteurs locaux,
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8 avril 2012

Une première dans le village

L’an dernier, nous avions été alertés par notre ami RAMSWAROOP, le médecin AYURVEDIQUE de DADIYA RAMPURAM,  de l’urgence  à organiser, au sein du village, un contrôle gynécologique, sachant qu’il estimait les risques de cancer pour les femmes du village à près de 30 %.

MEDECIN 1Une photo du médecin GUPTA et de son épouse en compagnie de l'équipe de DADIYAVENIR en compagnie d'Ummed et Ramswaroop

Ce chiffre exorbitant nous a tout d’abord laissé pantois et incrédules, puisqu’en France et en Europe on est bien loin de ce pourcentage de femmes à risques.

Les femmes de ces villages reculés rencontrent des problèmes d’hygiène tant pour des questions de promiscuité, que par manque d’eau, nous avons donc souhaité tester un début de solution,  et ouvrir la voie à des contrôles systématiques…

Pour ce faire, nous avons, avec l’appui de RAMSWAROOP, contacté plusieurs obstétriciens de SIKAR pour initier un « CAMP » au sein du village de DADIYA RAMPURAM. Il est en effet difficile d’organiser le déplacement des femmes du village, pour effectuer ce genre de contrôle.

A notre grande surprise, nous avons rencontré le professeur Prabodh KUMAR GUPTA, à son cabinet et domicile et son épouse... Nous leur avons indiqué, au cours de notre exposé, l’objet de notre démarche, leur demandant quel en serait le coût.

Notre surprise a été totale, lorsqu’ils nous ont regardés, avec étonnement !!! Leur réponse a été spontanée. Non seulement ils ont validé aussitôt le « CAMP » et ils nous ont précisé que la première date possible pour lui et son équipe pourrait être le 2 avril.

DEPISTAGE AU DISPENSAIRE 0Quelques femmes attendent, à l'ombre, derrière le dispensaire

En plus, ils ont spontanément mentionné que cette opération serait gratuite, en hommage à leurs parents décédés.

C’est ainsi que nous les avons retrouvés à DADIYA, le 2 avril dernier, au milieu de leurs 15 collaborateurs et des 37 femmes qui s’étaient inscrites, moyennant le paiement symbolique de 100 roupies  (1€50). Le docteur GUPTA nous avait indiqué qu'il tenait à ce que les femmes versent cette somme, à titre d'engagement et pour crédibiliser le sérieux du CAMP.

DEPISTAGE AU DISPENSAIRE 2Le docteur GUPTA nous explique comment s'effectue le contrôle

Pour l’occasion, nous avons financé la table d’examen adaptée et nous avons aussi loué le groupe électrogène indispensable au bon déroulement de ces examens. Nous avons enfin nourri toute l’équipe, pour la somme globale de 2000 roupies (35 € environ)... On a vu pire…

Le succès de cette première opération a été total. Il a permis de constater que sur les 37 femmes examinées, 3 étaient déjà en danger et 7 autres devaient subir, au plus vite, une intervention chirurgicale.

DEPISTAGE AU DISPENSAIRE 4L'épouse du docteur et ses assistants, au fond des femmes attendent devant la salle d'examen

Le médecin s'est engagé à réaliser ces opérations et gratuitement, de surcroît. Les femmes devront se rendre dans sa clinique de SIKAR.

Nous ne manquerons pas de vous tenir informés.

Comme nous reviendrons au village fin novembre, pour assister au mariage de la fille de notre ami UMMED (Il y tient énormément), nous rendrons visite au professeur à SIKAR, pour le remercier, pour établir un bilan de cette première opération au village et aussi pour envisager avec lui, la suite de ces contrôles à DADIYA…

Nous sommes très heureux de constater que nous pouvons associer des partenaires indiens à nos projets, tant sur le plan de l’éducation, que celui de la santé…

D. LEGENDRE

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Commentaires
A
Bravo et merci pour le récit de cette belle histoire. <br /> <br /> Cela fait plaisir de voir que ces femmes puissent avoir accès aux examens que nous passons tous les ans sans y prêter attention.<br /> <br /> Une chose est sure, à ma prochaine visite annuelle je penserais à elles.
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